lundi 31 janvier 2011

Au carnaval tout le monde est jeune, même les vieillards. Au carnaval tout le monde est beau, même les laids.

Depuis 1955, entre la mi-janvier et la mi-février, se déroule le grand Carnaval de Québec. Troisième carnaval au monde toutes saisons confondues (après Rio et New Orleans), et premier carnaval d'hier: il rassemble plus de deux millions de personnes pendant deux semaines. Les visiteurs, des familles essentiellement depuis trois ans (d'o une vente d'alcool en baisse et moins d'activités "fun", pffff...) viennent dans la ville, principalement sur les Plaines d'Abraham (à côté de chez moi) pour participer à des jeux, de la glissade, des stands d'animation, et surtout pour rencontrer Bonhomme, le roi du carnaval à qui le maire de Québec remet, en début des festivités de la ville, les clés de la capitale. Ca, c'est de l'Histoire. Nous, on a voulu vérifier tout ça! Accompagné d'Eléonore, Aurélie, et Catherine venue direct de Montréal pour l'occasion, me voici confronté au prestigieux Carnaval de Québec!

Nous arrivons devant une course de chiens de traineaux. On est pas au Québec pour rien! Les gens crient, hurlent, applaudissent leurs favoris, l'engouement est total pour l'activité. Nous suivons notre chemin sur les Plaines pour nous diriger vers Place Desjardins, où les grandes activités sont concentrées. Une fois passée l'entrée, à notre droite, des jacuzzis à l'air libre, où quelques personnes profitent d'un bain bouillant en plein -10. Oui, ce jour-là, il fait -10, pas moins! Il nous faut d'abord, afin de profiter de toutes les activités possibles, nous procurer l'effigie du Carnaval: une reproduction de Bonhomme, à accrocher à sa veste pour passer partout. 12 piasses plus tard, et l'effigie accrochée comme il faut, nous voici en quête de sensation. Nous allons vers les pistes de glissade, où il faut attendre plusieurs minutes avant d'avoir une luge spéciale; puis encore quelques minutes pour faire la descente. Ca valait le coup malgré tout. Mais nous sommes transis de froid, et nous avons faim. Qu'à cela ne tienne, allons déguster de la tire d'érable. Il s'agit de sirop d'érable, préalablement chauffé, qu'on étale sur la neige. A l'aide d'un batônnet, on récupère le sirop qui durcit autour dudit batônnet. Une sucette à l'érable, voilà ce qu'on mange par la suite... L'une des meilleures sucreries!!!!!!!

Nous nous dirigeons vers le site payant (1,75$) de la Tornade, grande piste d'une quinzaine de mètres sur des bouées qui tournent. Je me retrouve seul garçon coincé entre 8 filles qui crient leurs amydales pendant la descente. A l'arrivée, frayeur d'Eléonore, qui ne retrouve plus son appareil photo. Elle se met en quête, nous dit l'attendre devant le scène Hydro Québec où se produiront le soir les Trois Accords, le groupe québécois à succès. Oh surprise! ils sont là! Ils répètent, font des essais de son. Ils interprètent devant nous deux chansons. Mais Eléonore est revenue, entre temps, et pour fêter l'appareil photo, elle nous offre une queue de castor chacun (miaaaam). Explication de la queue de castor: pate de blé, qu'on trempe dans une friture grasse au possible, et tartinée de tout ce qu'on veut. Un régal, absolument pas diététique. Cela nous permet néanmoins de nous réchauffer, transis de froid que nous étions! Puis nous achetons un baton du Carnaval, dans lequel Eléonore fait verser par les gens du SAQ du caribou, l'alcool canadien. Un équivalent coutumier et goutu du vin chaud français. L'alcool part vite, alcooliques que nous sommes!

Le lendemain, dimanche, c'est le grand défilé. Ou du moins, l'un des quelques grands défilés qui se feront durant les deux semaines à venir. Là, c'est le premier. Beaucoup de familles courent en Basse-Ville assister à la marche des gonflables, et quelques jeunes (comme nous) nous mettons dans la foule. A préciser qu'une personne sur trois est equipée de vuvuzela dans le public, bonjour le bruit. Clichés!




























Puis visite du palais de glace de Bonhomme, situé en face du Parlement (entretemps donc, nous avons escaladé la côte de Québec pour nous rendre sur la Haute-Ville: précision géographique qui n'est plus primordiale en ce qui me concerne, faisant ce trajet deux fois par semaine au minimum...).




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