Instantané de ce beau dimanche. L'air se réchauffe depuis trois jours. On passe enfin dans des températures avoisinant 3°, il fait donc bon pour nous. Tout fond, et Québec devient une ville dangereuse: la neige qui s'entasse sur les toits tombe sans prévenir sur les passants, ce qui vaut de bons fous rires. Après deux jours de pluie désagréable, il fait un soleil radieux sur la ville. Cela rappelle le temps de Boston, très clément. Je dois rejoindre Eric et David, mes amis en vacances au Québec. Nous allons patiner. Mais avant, j'écris le drame pour l'ENSATT. Un café à côté de mon ordinateur, la lumière qui passe à travers la fenêtre. Et Lucienne Boyer qui chante ses classiques, je me sens transporté dans le Paris des années 30, au coeur du quartier Mouffetard. Mon manteau lourd et épais est rangé, j'ai ressorti quelque chose de plus léger. Je savoure ce dernier jour de vacances, en me disant que demain, je me remets au mémoire, au sujet spécial. Mes journées à la bibliothèque, tout ça, tout ça. Alors je m'étire, regardant au dehors ce soleil qui éclabousse la neige molle et les flaques d'eau. Paresse, paresse...
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