dimanche 22 août 2010

Quand on a trop mangé, l'estomac le regrette et quand on n'a pas assez mangé l'estomac le regrette aussi.

Une phrase qui résume bien ma première expérience "poutine". Mais avant, résumé des heures précédentes.

Matin brumeux à Québec, je prends mon petit déjeuner (chocolat chaud et tartines de beurre de cacahuètes) en compagnie d'une étudiante française en anthropologie, Agathe. Cette dernière m'invite à venir dans le Vieux Port, au marché. Ca l'fait! Avant, Karine, étudiante française en lettres (enfin!) nous rejoint. Nous descendons donc tous les trois au marché, sorte de hangar rassemblant des vendeurs ô combien sympathiques et généreux. A plusieurs reprises, on nous hèle, on nous invite à goute
r: du cidre québécois fait avec des pommes gelées (hummm), de la canneberge, une sorte de myrtilles, aromatisée au jus de pommes (huuuuuuummmmm)...Et là, dans le fond, que voit-on? Une espèce de caféteria avec de la poutine! Il est 11h30, nous avons faim, et nous nous dirigeons vers cette gargotte.

La poutine, c'est le plat typique québécois. Tellement typique qu'une chaine de fast-food s'est développée, avec comme but de présenter au client une large gamme de rosbeefs et poutines à manger illico-presto. La poutine, ce sont des frites (gras) saupoudrées d'une sauce brune (gras) et de cheddar (TRES gras). Un bon étouffe chrétien, et surtout pas diététique! Nous nous laissons donc tenter. Le résultat est satisfaisant: pour caler au ventre et nous réchauffer par cette journée ventue, c'est bon!

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