Ce sont ces mots de Lamartine, qui me trottent depuis ce matin, alors que j'achève les derniers préparatifs. Je quitte dans une heure ma maison de Québec, et ma chambre est vide, sauf le lit, où s'étalent valises éventrées et sacs à demi-remplis.
Je pars, pour un mois d'itinérance. Plus de maison, plus d'adresse, mes lettres trouveront bien quelque part, où arriver. C'est inquiétant, de partir pour un mois. Et en même temps, je suis fébrile.
Le voyage de ma vie, il est là. J'ai rêvé, tant d'années, pour faire ça. Et même si c'est un premier départ de Québec, et que ça me fait mal de quitter des amis, j'essaye de ne pas gâcher le plaisir, et songe aux milles choses que je vais faire. Gaëlle m'a très bien rappelé que ce périple, j'en parlais depuis des années. Il m'appartient, il est à moi, à ma portée à présent: je n'ai pas le droit d'en ternir le souvenir, en aucune raison.
Vancouver, Seattle. La chaine des Cascades, Portland, la côte Pacifique. Mais surtout huit jours à San Francisco, terminus de ce voyage de vingt-cinq jours. J'ai plein de projets, de visites à faire. Anais me retrouve demain, à l'aéroport de Vancouver, et ce sera parti pour une expérience incroyable.
Ce voyage constitue le dernier rempart avant le retour, que je n'anticiperai qu'après le 15 juin. Il le faut.
Allons nous gaver de belles choses!
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