C'est une anecdote qui fait sourire. C'est l'histoire d'un pain qui m'a fait plaisir, et qui continue encore. Vendredi soir, après une grosse journée de conférence, nous allons au restaurant. Les Québécois me font boire, pauvre Français isolé que je suis. Nous allons ensuite chez Thomas et Sophie (deux collègues en cours avec moi), nous nous reservons encore dans deux trois bouteilles ouvertes. On sort? Direction la Basse Ville, et cette fois ci, nous ne sommes plus que quatre. Après une bonne poutine chez Ashton (nous avions faim, avec Guillaume), nous voici attablés dans un bar dont je ne connais plus (si tant est que je l'ai connu un jour) le nom. Justin nous retrouve. Il a traversé toute la ville en vélo, et a trouvé une boulangerie ouverte. Oh, l'ami s'est juste dit qu'il allait offrir du pain à chacun de nous! Je me retrouve donc, à une heure du matin, dans un bar animé, avec une pinte de bière à la main et un gros pain aux olives sur les genoux. Une heure plus tard, je serai obligé de remonter la côte pour retrouver ma maison. Et là, le pain sera d'un grand soutien. Paqueté comme j'étais, je lui parlais, tout le long du chemin. Il est trois heures du matin, je me couche, et le pain a trouvé une jolie place sur mon bureau. Le lendemain en me réveillant, encore gris de la veille, il me faudra bien 5 minutes pour tenter de reconstituer la scène et comprendre pourquoi un pain aux olives trone majestueusement près de l'ordinateur... Il est à préciser qu'à présent, plus rien ne prouve que ce pain a existé, sauf une photo. Il a été vite mangé.
Quoi?! Nous, on t'a fait boire? Il me semble (vaguement, tout est flou) que je t'ai vu remplir mon verre à quelques reprises...
RépondreSupprimerJ'aurais adoré te voir conversant avec ton pain.
A la fin, je n'ai plus trop contrôlé le contenu de mon verre, mais chez vous, très chère, ce n'est pas moi qui me suis servi du ... porto?
RépondreSupprimerDe l'amaretto.
RépondreSupprimerOk, je plaide coupable sur ce coup-là ^^